Vingt-cinquième jour – Breuil Magné / Royan

Me voilà arrivée à l’étape 3 du voyage. Ce sera surtout une pause à la mer.
Hier, je retrouvais Margaux qui m’accueille à Royan pour la semaine. Nous irons à Bordeaux en fin de semaine où j’ai quelques journées de bénévolat qui m’attendent.

Les stats:
Breuil Magné / Royan:
83,32kms / 5h01 / 92 m de dénivelé positif, 91 m de dénivelé négatif

La journée de vélo a été plus douce.
Au petit matin, j’étais en meilleure forme. Il faisait plus frais, et j’avais hâte de retrouver Margaux. Nous avions RDV à Marennes pour le déjeuner.
Les prévisions initiales étaient une arrivée en début d’après-midi à Marennes, mais j’ai pris un raccourcis: le bac à côté du Transbordeur, le pont qui fait traverser la Charente.

La veille, Vincent a essayé de m’expliquer le passage pour prendre le Transbordeur. En arrivant tout proche, je pense avoir identifié le chemin qu’il m’indiquait de nuit dans ma fièvre de l’insolation. Finalement, j’ai suivi les indications de la Véloscénie, qui faisait prendre le bac plutôt que le Transbordeur.
Arrivée au bac, j’étais vraiment ravie de prendre ce raccourcis plutôt que de faire le tour de l’estuaire. Je pense que ça m’aurait pris 20kms de plus.

En partant de Breuil Magné, je suis dans les marais. Il fait frais. Je croise quelques cyclistes. Plutôt en train d’aller vers le Nord que dans mon sens.
Je vois au loin le Transbordeur.
Il y a des portions avec beaucoup de coquelicots et d’autres fleurs sauvages. C’est trop joli.
Parfois des vaches. Elles n’ont pas leurs compagnons les hérons blancs. Plus loin, je les vois seuls. Il y a aussi des hérons cendrés et des cigognes. La veille j’avais vu des cigognes. J’étais étonnée de les voir là, j’ai cru que j’hallucinais.

Je passe sous le Transbordeur, pour rejoindre le bac qui m’emmènera sur l’autre rive de la Charente.

Ma route se poursuit encore un peu dans des marais. A un moment, je suis un peu en hauteur du marais et peux profiter de cette étendue.

A mon arrivée à Marennes, j’aperçois au loin une silhouette familière tout en blanc. Assez poétique depuis là où je suis. C’est Margaux qui m’attend sur la piste.
On se retrouve et surtout on va prendre un café entre marais et mer.
C’est chic. On peut y manger des huitres et faire un petite compète de pétanque en buvant du champagne. On se contentera d’un café.
Nous allons un peu plus loin voir la plage. Je mange ma ration du midi. Et on se dit qu’on se retrouve à la plage entre La Palmyre et Vaux sur mer, avec son frère et sa nièce.

Je reprends le vélo, Margaux son auto. J’ai une trentaine de kilomètres jusqu’au prochain RDV. En sortant de Marennes, je traverse la Seudre par le pont. De l’autre côté du pont (où quelques cyclistes ont peine à monter la côte), le paysage change du tout au tout. Fini les marais bonjour la forêt de pins. Je passe Ronce les bains et j’entre très vite dans ces forêts bien organisées.
Aussi à partir de là, il y a de plus en plus de cyclistes, mais pas de ceux que j’ai eu l’habitude de croiser jusqu’alors: celleux qui ont loué un vélo pour la journée et qui sont en train de vivre leur meilleure vie pendant le week-end prolongé. Celleux qui ont loué des vélos totalement excentriques et démesurés: des vélos à grosses roues électriques, des vélos/patinettes… Pour la plupart, c’est non sans fierté que je les enrhume totalement en les dépassant par la gauche (évidemment). Je fais un peu genre, mais y avait pas beaucoup de challenge.

Je passe en contre bas du phare de La Coubre. L’an dernier nous regardions avec Vincent, Cécilia et Guillaume se phare de loin. L’an dernier je me suis dit que ce phare se voyait peut être jusqu’à Porto où il y a mes copines (évidemment que non, mais voyez l’image?).
Cette année, quand je le regarde d’en bas, je pense au chemin parcouru depuis. Surtout celui-là:

Voici le récap des étapes en tout:
Massy / Tours: 355,84 kms
Tours / St Pardoux: 205,12 kms
St Pardoux / Royan: 258,55

Massy / Royan => 819, 51 kms

Je rejoins donc Margaux et sa famille à la plage, où nous piquons une tête malgré une température pas totalement adaptée.
Je fais le retour aux côtés de Margaux qui faisait sa séance de course à pieds sur la dernière dizaine de kilomètres.

Me voilà donc à Royan pour quelques jours. Rien de spécial de prévu cette fois-ci. Je reste un peu au calme et vais préparer la suite du voyage.