Trentième jour – Royan / Blaye

C’est au chaud et sur un petit canapé de Blaye que je vous écris ces quelques mots.

Brièvement: j’ai passé les derniers jours à Royan à chiller un maximum. Enfin: manger des glaces, aller un peu à la plage, faire de la course à pieds, lire, écrire, faire de la guitare, aller au marché et manger plein de choses.
C’était tout doux de s’y reposer.

Aujourd’hui, je partais donc vers 10h de Royan.
Je me suis acheté une nouvelle selle mercredi, c’était donc son inauguration. Pour le moment c’est pas hyper optimal par rapport à la journée que je viens de passer, mais elle a plein d’avantages.

Vous les attendez, je le sais:

Les stats:
Royan / Blaye
98,24kms / 6h06 / 269 m de dénivelé positif, 272 m de dénivelé négatif

J’étais partie pour une journée d’environ 100kms. La dernière fois, j’ai rajouté les kilomètres manquants au compteur pour dépasser le chiffre fatidique, mais aujourd’hui avec une arrivée à 19h, après cette aventure, je n’ai pas eu le courage.

Je partais gaiement sur les routes de l’estuaire mais le vent a soufflé très fort et beaucoup. Il a soufflé de face ou alors sur le côté et c’était très difficile.
Je pense que j’ai eu 30% du trajet vent de face, 40% vent de côté et 20% sans vent. En bref: j’ai galéré. Tout le début du trajet, je m’émerveillais de tout malgré la difficulté, mais au bout de 30kms, j’étais trop étourdie par le vent pour vraiment me rendre compte de ce qu’il m’arrivait.

Le début de la randonnée est le long de l’estuaire. Ce sont de grandes plages de sable fin, comme à Royan. Il reste pendant encore bien longtemps des carrelets. Ça sent la mer.

Je passe par des villes très mignonnes: Meschers sur Gironde, Talmont sur Gironde (que j’avais visité quelques jours auparavant), Mortagne sur Gironde. Pour la plupart j’y fais une pause, pour mieux repartir.

J’oscille entre des paysages de bord de mer, des marais, des forêts de pins, de petits ports et bientôt les vignes.

Je sais bien qu’il y en aura: j’ai étudié la carte, évidemment, mais ça reste une belle surprise quand les premières vignes apparaissent. J’aime bien les vignes, car j’aime beaucoup ces plans très organisés.

J’emprunte quelques côtes. Je passe parfois par de petits chemins assez accidentés et bien pentus. Dans les descentes, je ne me sens pas toujours très à l’aise et me crispe sur les freins.

Je termine ma route sur une longue voie verte qui me protège du vent. Enfin. J’en étais étourdie.
A mon arrivée, je vois Margaux au loin qui me retrouve sur la piste. Il est déjà 19h00 quand j’arrive à Blaye sur mon poney mécanique. Je suis bien fatiguée de la route.