Trente septième jour – Biganos / Mimizan

Me voilà de nouveau plus joyeuse sur le vélo. L’étape d’hier a totalement absorbé ma joie de vivre. Je ne dirai pas catégoriquement que la ville de Biganos ne m’a pas plu, mais le contexte a fait que je n’ai pas du tout envie d’y remettre les pieds!

Les stats du jour:
Biganos / Mimizan:

101,36kms / 5h45 / 293 m de dénivelé positif, 293 m de dénivelé négatif

Ce matin, je partais de bonne heure de Biganos, où je restais sur une sensation peu agréable. J’ai voulu fuir cet endroit.
Après mon petit déjeuner, je charge vite mon vélo, je pars à 8h15. Il fait frais, cette nuit il a bien plu.

Je rejoins très vite la piste cyclable, et ça y est, je suis bien entourée de petits potelets, de marquages au sol, de panneaux et autres équipements rassurants pour mon voyage. Aucune voiture ne partage mon espace vital: OUF!

En 1h30, je suis à la Dune du Pilat! On la voit de loin, cette majestueuse montagne de sable. C’est très impressionnant de la voir de si loin. J’étais déjà venue, mais ce n’est pas la même sensation que d’y arriver avec ses petits mollets!
Je m’adapte à mon vélo avec la nouvelle selle. Je suis un peu recroquevillée, donc j’ai les genoux un peu en souffrance, mais mon séant semble tolérer sa nouvelle compagne de route.

A la Dune du Pilat j’arrive avant les visiteurs du jours. En quelques minutes, le site d’accueil (un parking, un café, des toilettes) se remplit. Des familles et des groupes scolaires occupent les toilettes, remplissent l’espace, discutent et commentent cette majestueuse dune. Depuis le café on ne voit pas vraiment la dune. Aussi y monter me prendrait un peu de temps et d’inquiétudes sur mon chargement, donc j’y renonce totalement.
Finalement, j’ai une vue imprenable sur cette merveille depuis la piste cyclable.

C’est vraiment fascinant.

Sur la piste, il y a un peu de monde. Peu de cyclotouristes longue durée (bien chargé.e.s comme moi, quoi), quelques cyclistes du jour, quelques personnes pour faire de la vitesse.
Je traverse beaucoup de forêts: celles encore debout, celles qui ont été calcinées l’été dernier (entre autre), celles qui sont exploitées.

Aujourd’hui, j’ai longé pas mal de bassins / lacs: j’ai commencé au bassin d’Arcachon, puis à l’Étang de Cazaux-Sanguinet, l’Étang de Biscarosse et Parentis et enfin juste avant Mimizan: le Lac d’Aureilhan.

La route et douce: abritée du soleil. Je suis contente de retrouver mes mamans à l’arrivée. J’écoute beaucoup de musique. Des gavottes plus ou moins modernes accompagnent mon trajet. Je pense que les passant.e.s se marrent en écoutant mes sons.

Mon arrivée à Mimizan par les mamans:

Je suis dans un état de fatigue avancée, donc je vais me contenter de ces quelques mots <3

1 commentaire

  1. Salut Lara, je cherchais un coin pour changer d’air j’ai trouvé. Ce sera Mimizan et/ou tout à côté. Merci, c’est vraiment chouette de te suivre. 😘😘

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *