Les températures remontent, mais j’ai réussi a éviter le pic de chaleur en arrivant à 13h à Fromista après quelques bornes mais pas trop de dénivelé! J’ai profité à fond de ma bici!
Les stats du jour:
Burgos / Fromista:
66,88 kms / 4h02 / 351m de dénivelé positif / 431m de dénivelé négatif

Comme vous pouvez le constater, fini les 10km/h parce que le dénivelé est tellement costaud que je ne peux pas faire autrement! haha! Bon, ça va revenir, je ne m’en fais pas, mais jusqu’à Leon ça devrait être relativement plat.
Hier soir, j’ai marché un peu de Burgos. Pas tant, car comme expliqué dans l’article précédent, je me suis fait 3 bonnes montées à pousser la bici dans les cailloux et ça m’a totalement séché.
Dans le dortoir, je suis avec deux femmes, dont l’une court le camino! Incroyable.
Au petit matin (j’ai encore gagné quelques minutes à la prépa), il fait bien frais. Je ne mets pas de petite laine, bien que ce serait tentant. J’avance à bonne allure. Je sais que j’ai 3 bonnes montées aujourd’hui, mais pas plus difficiles que ce que j’ai déjà fait. Je pars tranquille.



Je passe un super bon moment sur la route toute la journée. Entre chemins et petites routes, la piste défile sous mes pneus. C’est agréable d’avoir une journée comme celle là: sans chaleur et une route facile.



Les paysages sont incroyables.



Aujourd’hui peu d’anecdotes sur la route, mais principalement à l’arrivée.
A Fromista, il y a beaucoup de monde et c’est une ville minuscule. J’ai réservé un lit dans un dortoir dans une petite auberge. Il y a 3 chambres et 32 lits: oui :). C’est très vite rempli et c’est la queue à la réception.
Le monsieur de l’accueil refuse du monde, tous les lits sont pris.
Une fois installée, je vais pour nettoyer mon vélo. Il était temps, j’avais pris la boue il y a deux jours, et je sentais ma monture désireuse d’un petit rafraichissement.
J’en profite pour faire un point état de santé, et il faudra un petit passage chez le réparateur. Un rayon de ma roue arrière s’est cassé, il faut le changer. Je vais essayer de faire ça très rapidement.
Je pars aussi faire le tour de la ville pour découvrir la gare où j’aurai aimé acheté un billet de train pour dimanche: Leon / Ponferrada. Je trouve une gare totalement déserte, et j’ai une visio avec une personne à l’autre bout de l’Espagne, je pense. Elle ne peut pas me vendre de billet pour 7h du matin avec mon vélo, je tenterai ma chance à Leon directement.

J’ai aussi fait un petit ravito pour mon dîner, et la journée de vélo. J’ai l’impression de m’acheter à manger tout le temps!
Quelques photos du reste de la journée, parce que c’était très très beau:






D’après mes savants calculs, il ne me reste que 640kms (peu près!) jusqu’à Porto. Je vais être encore 2 semaines sur mon vélo, dont 2 jours de pause: à Santiago de Compostela et à Vigo!
Je rappelle que je vais tricher d’une centaine de kilomètres afin de ne pas décéder 🙂
Mmhm et je dois dire, que je n’étais pas de prime abord très attirée par cette route de St Jacques de Compostelle en faisant mon itinéraire, mais que malgré la difficulté, je ne regrette pas du tout de m’y être embarquée.
Si l’important c’est « le chemin que l’on parcourt », autant bien choisir sa route. Ici les personnes qui prennent ce chemin ont toutes des histoires différentes, mais iels cherchent toustes quelque chose ici.
C’est assez mystique: à tous points de vue.
Tes photos sont magnifiques, les couleurs sont très belles. Tu roules sur un chemin de terre, c’est pas facile !
Je me demandais comment tu gérais la solitude, mais tu n’es pas seule, tu rencontres beaucoup de monde ! Ce sont des espagnols ou dès gens d’un peu partout ? As-tu un petit déjeuner dans les auberges où tu t’arrêtes ?
Bon courage ma puce des bisous 😚 😚 😚 😚