Deuxième journée

Il est possible que je ne tienne pas la régularité, alors d’avance: un petit article pour vous raconter les dramas du jour.

Aussi, il est 21h18, et j’ai fait plus de kilomètres de prévus: sorry pour les fautes <3

Rambouillet / Chartres:
Les stats: 83,03 kms / 5h05 / 209m de dénivelé positif, 258m de dénivelé négatif.

Alors, normalement il n’y a pas autant de kilomètres entre Rambouillet et Chartres, mais il m’est arrivé la tuile du voyage. Enfin, la première! que vous trouverez plus tard dans ce récit.

Après avoir écrit l’article d’hier soir, Amélie, Léo et moi partions downtown en quête d’une boissons à partager: bières avec et sans alcool nous ont satisfait à quelques mètres de notre hébergement. Margaux nous rejoignait après son périple intellectuel à elle :).

A 11h, l’incroyable et joyeux Justine nous rejoignait pour une journée de bicyclette, alors que Margaux et Amélie revenaient en terre connue (la capitale, quoi). Après un café et aucune commémoration du 8 mai (sorryyyyy), nous partions gaiement sur les routes avec mes deux compagnon.ne.s du jour: Léo et Justine. La route et le bitume défilent, ainsi que quelques chemins tortueux, du gravier et du sable!

On fait les updates de nos vies, on trace dans les lignes droites, on s’émerveille des châteaux de 7.8. Personnellement, je trace pas beaucoup dans les montées. Heureux.ses d’arriver à Epernon, nous pensions poser notre séant dans un petit café, lorsque Léo se rend compte de la disparition d’un gant.

A ces mots, je fais moi-même un petit contrôle de sécurité, lorsque je me rends compte qu’il me manque une sacoche. Et c’est quand même pas anodin, parce que les sacoches sur mon vélo, c’est un peu fat, voyez?

Et bien malgré un tourbillon de pensées, un déni complet sur le contenu de cette sacoche, un scénario dans cette sacoche: nous rebroussons chemin.
Le truc, c’est qu’on vient de parcourir presque 20kms. Alors, on ne sait pas trop jusqu’où on remonte, mais je pense que là on est un peu le souffle coupé par ces faits.

Les copaines, me suivent, et nous remontons vers Rambouillet. Nous retrouvons le gant de Léo, mais pas de sacoche. Nous menons l’enquête sur les photos de Justine:

Il manque une sacoche. La vérité, on se dit que je l’ai égaré depuis un p’tit bout de temps. Nous remontons, et au bout de 7kms, je reçois un coup de fil: on a retrouvé ma sacoche!
Il faut se rendre à la ferme qui détient le précieux contenu de 4 mois de ma vie. On a encore 10kms à parcourir, en vrai c’est vraiment à la sortie de Rambouillet: la loose.
Après un grignotage rapide, nous retournons sur nos pas. On n’est pas totalement détendu, mais personne n’a pleuré et ça c’est une bonne nouvelle!

Nous finissons par arriver à la ferme et récupérer la dite sacoche! OUF! Tout y est et j’ajoute une sangle (cadeau de ma grande sœur ihih) pour sécurisé mon installation.

Ça c’est quand je suis soulagée de voir physiquement que j’ai ma sacoche alors que ça fait des miles que je sais quelle est en sécurité.

Nous repartons après cette incroyable détournement. Ce qui nous a rajouté pratiquement 30kms et le timing n’est plus au top!

La route, semble plus douce avec une sacoche en plus (mais le vélo est plus lourd). Nous traçons, et avalons les kilomètres. Après Epernon et le cauchemar digéré, nous reprenons nos conversations et nos états d’âmes.

A Maintenon, Léo doit filer vers la capitale. Il nous laisse avec Justine filer pour les derniers 20kms, que nous ferons en 1h30: vent dans les cheveux, rigolades, discussions profondes et bilan (calmement, touça).

Je garde dans mes souvenirs positifs: le café de départ avec Margaux, Amélie, Léo et Justine, le soleil qui traverse les nuages, les champs et leur horizon dégagé, les 3 papillons en vol stationnaire, la conversation sur Ethno avec Léo, les chèvres, les chevaux devant des maisons individuelles, les chansons que chantent Léo, les sourires de Justine ainsi que ses anecdotes et le Beauce Cola de l’arrivée à Chartres au soleil avec Justine.

Quelques images du jour: